BENI SOIT CELUI QUI N’ATTEND RIEN CAR IL NE SERA JAMAIS DEÇU

Depuis quelques jours, à la faveur du séjour de M. Jean Ping en France, ses partisans et sympathisants écument les réseaux et produisent, dans des journaux en ligne, des articles faisant état de sa prochaine prise de pouvoir en vue d’une transition.

Si on peut reconnaitre que des tractations politiques ont lieu en France, et ce depuis longtemps, il est en outre fort à parier que celles-ci débouchent sur ce schéma rêvé par les partisans du fils de Wenzhou.

Nous ne pensons pas détenir la vérité, ni lire dans une boule de cristal mais l’analyse de la situation géostratégique mondiale, d’une part et le regain d’intérêt d’une partie de la classe politique pour le PDG ou un rapprochement avec le pouvoir, d’autre part conduisent à penser qu’un tel schéma est inenvisageable. Enfin, nous pensons que nous assistons à des arrangements entre politiques.

De l’observation Géostratégique

Il est un fait indéniable, les pays francophones d’Afrique dont le Gabon, ne sont pas indépendants. La France demeure leur tutelle. Autrement dit, en Afrique francophone la France est chez elle comme elle l’est dans les DOM TOM , à Mayotte ou en Nouvelle Calédonie.

Cependant, grâce au discours panafricaniste cultivé par des nouveaux leaders africains et à l’entrée de la Chine et de la Russie dans le pré carré français, le pays d’Emmanuel Macron perd du terrain. Il est mis dehors avec un grand coup de pied derrière de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina Faso) et de la Centre Afrique ; pays qui pourrait abriter d’ici peu une base militaire Russe de près de trente mille membres et une banque centrale des BRICS .

La présence militaire Russe en Centre Afrique couplée à une banque centrale fait craindre à la France une contamination au syndrome Russe (BRICS) des autres pays d’Afrique Centrale ; et le Gabon est très visé. Comment dans ces conditions, la France pourrait-elle favoriser l’arrivée de Ping au pouvoir pour une transition sachant, d’une part les liens étroits que ce dernier cultive avec la Chine, imminent membre de BRICS et les positions qui ont été les siennes à l’Union Africaine ? En politique, rien ne s’oublie.

Le retour des opposants d’hier au PDG

Un autre élément de l’analyse qui permet de douter de l’éventualité d’un Jean Ping comme Président d’une transition au Gabon est le fait que plusieurs hommes politiques, au-delà de l’apparence, se bousculent soit pour revenir au PDG, soit pour créer avec lui une dynamique. La prise de parole de Jonathan Ignoumba dans la Nyanga devant Ali Bongo pour annoncer son retour au PDG a été assez claire et a dépoussiéré, de ce fait, l’horizon brumeux.

Le but ultime de celui qui entre en politique est de conquérir le pouvoir ou, à tout le moins, être de ceux qui sont au pouvoir. Cette philosophie coule abondamment dans les veines des acteurs politiques de notre pays. Aussi, s’ils avaient la certitude que Ping sera mis à la tête de la Transition par la France, je doute fort qu’ils auraient, en tant qu’acteurs très avertis, fait le retour en force au PDG. D’ailleurs, il est à craindre que M. Ping fasse la même chose qu’eux sous le vecteur des intérêts supérieurs de la Nation.

Au vu de tout ce qui précède, il serait bon que les partisans et sympathisants de M. Jean Ping se gardent de tout triomphalisme de peur qu’ils ne soient déçus. La montagne pourrait accoucher d’une souris.

Arrangement entre politiques

Pour maintenir les territoires d’Afrique francophone sous son joug et préserver ses intérêts, la France a usé de petits arrangements dans les années 58. Ainsi, au moment où elle est bousculée par les BRICS, elle se voit obligée de recommencer cette opération. Ce déplacement de Jean Ping entre dans cette dynamique d’arrangements d’arrière-boutique qui visent uniquement à garantir les intérêts français et à pérenniser les positions des acteurs politiques gabonais de premier plan mais pas à donner au peuple toute sa dignité. La dignité du peuple réside dans la conquête d’une véritable Indépendance que les acteurs politiques qui se retrouvent à Paris ne sont pas près de défendre. Ils restent campés sur les positions de Léon Mba Léon, Jean Hilaire Obame en 1958.

Beni soit celui qui n’attend rien car il ne sera jamais déçu

Steeve Yondzi,

Président du Cercle de Réflexion Afrique Dignité (CRAD)

Rédacteur
Gabon/Fête des mères : Justine Libimbi Epse Mihindou célèbre les mamans d’Etimboué
15 juin 2023 Franck Charly Mandoukou

Une vue du don offert par Justine Limbibi, ministre déléguée à la santé et aux affaires sociales
Après la commune de Port-Gentil, les mamans du département d’Etimboué, ont été célébrées par Justine Libimbi, Ministre délégué à la Santé et aux Affaires Sociales dans le cadre de l’édition 2023.

Le SN8 du PDG de la province de l’Ogooué Maritime
C’est la cour du Conseil Départemental d’Etimboué, dans la commune d’Omboué, qui a servi de cadre à la célébration de la fête de mères. C’est près de 400 femmes se sont retrouvées et ont reçu des mains du membre du gouvernement des cadeaux divers.

C’est en chaudes accolades, moments de communion, sensibilisations et remise de don que la mère des mères a été célébrée dans cette partie du pays.

À la tête d’une importante délégation , composée de l’exécutif Provincial du Parti Démocratique Gabonais dans l’Ogooue-Maritime, le Ministre délégué Libimbi a profité de l’occasion de cette rencontre pour passer des messages : de remerciements au Président de la République , Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba pour les travaux entamer dans et autour de la commune d’Omboué , de félicitations aux nombreuses femmes s’étant faites enrôlées sur les listes électorales et d’espoir pour l’avenir car de plus en plus l’affirmation de la femme est une priorité dans notre pays.

La présence, à ces moments de partage, du Secrétaire National en charge de l’animation politique dans la province de l’Ogooue-Maritime, Albert Richard Royembo, a donné un cachet particulier à cette célébration. Ce dernier a exhorté les femmes, réunis ce jour, a participé davantage à la victoire des candidats PDG aux joutes électorales que connaîtra notre pays sous peu.

Navigation de l’article
Gabon : les agents de la Cnamgs en grève dès jeudi
Port Gentil/ formation professionnelle : 36 apprenantes de la Maison de la Femme ont passé leurs examens de fin d’année le 13 juin 2023

Gabon : Ali Bongo Ondimba refuse de diner chez Sylvine Ngoma à Mayumba
14 juin 2023 Franck Charly Mandoukou
De passage à Mayumba lundi dernier dans le cadre de sa tournée républicaine, Ali Bongo Ondimba, président de la République, a snobé le dîner préparé par Sylvine Aubièrge Ngoma, ministre déléguée à l’Éducation nationale.

Originaire de Mayumba, capitale départementale de la Basse Banio, Sylvine Aubièrge Ngoma a subi une déculottée inoubliable par le fait que le président de la République ait refusé de dîner chez elle alors que tout est fin prêt. Selon certaines sources, le Chef d’Etat aurait refusé ce dîner chez Sylvine Aubièrge Ngoma à cause de la forte poussière provenant des voiries urbaines non butimées. A cette occasion, une tente avait été dressée au bord de mer pour accueillir le Chef d’Etat, mais celui-ci arrivé sur les lieux, aurait fait subitement demi-tour. Laissant ainsi Sylvine Aubièrge Ngoma dans une situation inconfortable, devenant ainsi l’objet de railleries pour les hommes politiques de la province.

COMME UNE ODEUR DE SOUFRE INQUIÉTANTE QUI SE DÉGAGE DU CÔTÉ DE BGFIBANK
13 juin 2023 Chartrin ONDAMBA
Réuni le 9 juin dernier en session extraordinaire, le Conseil d’Administration de BGFIBank Gabon a nommé Dimitri Kévin NDJEBI en qualité de Directeur Général de BGFIBank Gabon. Il remplace à ce poste, Loukoumanou WAÏDI poussé à la démission le 31 mai dernier suite à des soupçons de détournements.

Deux de ses collaborateurs ont été licenciés quelques semaines avant sa prétendue démission.

Nous reviendrons dans notre prochaine livraison sur les mobiles de son éviction du poste de DG de BGFIBank Gabon.

Chartrin ONDAMBA
Redacteur en chef adjoint

Dakar/Conférence mondiale de l’ITIE : une Assemblée générale mouvementée , sous haute tension et sur fond de manifestation des OSC contre ExxonMobil
13 juin 2023 Franck Charly Mandoukou
La tenue de l’assemblée mondiale de l’ITIE ( assemblée générale) instance suprême de l’organisation, s’est déroulée dans une atmosphère de tension asymétrique. Celle-ci a été provoquée par la nomination de la multinationale américaine ExxonMobil au Conseil d’administration de l’ITIE.

Si les premiers points inscrits à l’ordre du jour notamment le rapport d’activité et le plan d’action ont été rapidement expédiés et de ce fait obtenu, le quitus de l’assemblée des membres, le point principal relatif à la nomination des membres au conseil d’administration a focalisé l’essentiel des débats et du temps imparti. Sur cet aspect, le consensus qui caractérise généralement
les décisions au sein de l’ITIE dans sa gouvernance globale a volé en éclats.C’était sans compter sur la farouche opposition des organisations de la société civile à une telle nomination que nous considérons illégitime, non conforme aux principes véhiculés par la norme ITIE. En effet, l’entreprise mise en cause, ne pratique pas ce qu’elle prêche. Elle n’est pas transparente dans différents aspects fondamentaux défendus par l’ITIE en l’instar de propriété effective et plus grave encore, ExxonMobil a été impliqué dans une campagne négative contre l’ITIE aux USA. Pour rappel, le gouvernement des États-Unis d’Amérique s’est retiré du processus, son retour serait un signal fort. Après environ deux heures débats infructueux et faute de consensus sur le cas ExxonMobil, les délibérations sur cette question ont été renvoyées au cours de l’assemblée générale qui reprend ses travaux ce matin à compter de 8h00. Nous espérons que durant toute la nuit , les activités souterraines de lobbying ont permis d’avancer dans le sens de la résolution du problème en lien avec les propositions émises par l’assemblée générale .
En définitive, la balle dans est le camp du collège des entreprises qui devraient répondre de manière pertinente aux objections formulées par la société civile suite à cette nomination plus que problématique et génératrice d’un désaccord entre parties prenantes. Pour ma part, j’y serai présent et actif jusqu’à la satisfaction des revendications objectives et légitimes de la société civile. Mots clés : pression maximale et retrait d’exxonMobil.
Georges MPAGA
Président Exécutif National du ROLBG ( Gabon) membre du Conseil Mondial de Publiez ce que vous Payez.
Depuis Dakar à la Conférence Mondiale de l’ITIE, mardi juin 2023

Navigation de l’article
Gabon: les candidats au Baccalauréat 2023 seront transportés gratuitement
COMME UNE ODEUR DE SOUFRE INQUIÉTANTE QUI SE DÉGAGE DU CÔTÉ DE BGFIBANK

Gabon: les candidats au Baccalauréat 2023 seront transportés gratuitement
13 juin 2023 Franck Charly Mandoukou
Avec deux dizaines de bus de la Sogatra, déployés dans les provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié, de la Nyanga, du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et de l’Ogooué-Ivindo, les candidats au baccalauréat session 2023 vont être transportés grâce une instruction d’Ali Bongo Ondimba, le président de la République.

C’est une nouveauté pour les candidats au baccalauréat de cette année, ils seront transportés gratuitement à Libreville comme à l’intérieur du pays. Ce grave à la volonté du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.

« Tout est mis en œuvre pour que les candidats soient transportés », a indiqué Laurent Skitt Okengue, directeur général de la Sogatra.

La coordination sera assuré le ministère de l’éducation nationale et par celui des transports.

Cette résolution du Chef de l’État a pour but de réduire les difficultés liées aux transports dans ses villes, mais aussi de soulager la bourse candidats de l’hinterland.

Franck Charly Mandoukou
Directeur de la publication, Journaliste libre et indépendant. Gabon infos,Toute l’information du Gabon. Les dernières actus, la politique, l’économie, la société, la culture, la justice, les faits divers…
LE PEUPLE GABONAIS EN A MARRE DES PROMESSES NON TENUES D’ALI BONGO
12 juin 2023 Chartrin ONDAMBA
Cela fait 14 ans qu’Ali Bongo Ondimba est au pouvoir auquel il a accédé, après son premier mandat obtenu en 2009, grâce à la volonté des Gabonais qui continuent pourtant de trimer.

Que raconte-t-il à ses « compatriotes » à qui il rend visite dans le cadre de sa tournée républicaine, lorsque qu’on croit que les soucis des Gabonais s’expriment à ciel ouvert ? Comme pour dire que le discours que le chef d’État sert aux gabonais est aujourd’hui suranné, pour ne pas dire qu’il n’a plus lieu d’exister dans un contexte où il a depuis longtemps été attendu sur les actes, sachant qu’il a, lui-même rassuré qu’il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Ce que l’on est plutôt au regret de constater, c’est que les injustices et les promesses non-tenues constituent en vérité la marque de fabrique d’Ali Bongo Ondimba dont plusieurs langues disent que, contrairement à son père, il excelle dans l’art de vendre du vent ! En effet, qu’en est-il des promesses du 27 janvier 2011 lorsque se tenait à Tchibanga, le 3ème Conseil des ministres délocalisé de l’ère Ali ? Le président de la République avait pourtant à cette occasion sillonné les 6 départements de la province de la Nyanga, promettant lors de sa Conférence de presse qu’il remuerait ciel et terre pour faire aboutir deux programmes de lotissements de deux sites d’une superficie de 23 ha à Pola doté de 231 parcelles et un autre à Minkouelengui d’une superficie de 20 ha doté, lui, de 216 parcelles. Ali Bongo Ondimba ne s’était pas arrêté en si bon chemin, allant jusqu’à promettre le lancement des études d’aménagement en béton bitumineux de l’axe Mabanda- Moulengui- Bindza, celui du barrage « Iroungou » sur la Moughalaba et celui du renforcement de l’hydraulique villageoise. Depuis, les Nynois l’attendent sur la concrétisation desdits projets en vain. Sans s’en remettre à sa conscience, voici le même président de la République foulant le sol de la Nyanga avec à la bouche le même conte de fée, croyant séduire, mais faisant visiblement preuve d’amnésie, faisant en homme politique soi-disant averti fi du propos du politique américain Abaham Lincoln, selon lequel

« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps »

Tags: Ali Bongo Ondimba, Gabon, Ngounié, Nyanga, promesses non tenues

Chartrin ONDAMBA
Redacteur en chef adjointNavigation de l’article

Gabon: Jonathan Ignoumba acte son retour au PDG
La déclaration du retour au PDG, de Jonathan Ignoumba a été au cours d’une rencontre du président de la République et des populations de Mongo, alors en tournée dans la Nyanga.

Le quatrième vice-président de l’Assemblée nationale, a annoncé son départ du parti de l’opposition Les démocrates (LD) et son retour au parti présidentiel qu’il avait quitté le temps de deux mandats.