Les anciens employés de la compagnie minière d’uranium de Franceville (Comuf), ont organisé dernièrement une manifestation pacifique devant le siège d’Orano, pour réclamer leurs indemnisations
La Compagnie des mines d’uranium de Franceville (Comuf), était une compagnie minière française créée 21 février 1958 par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), puis prise en charge par la COGEMA dans les années 1970-1990, puis par Areva, devenu aujourd’hui Orano.
Elle a fermé 1999. Et, depuis sa fermeture, tous les employés blancs ont été indemnisés, laissant les nègres sur le carreau au mépris des lois en vigueur en France et au Gabon.
Une ségrégation qui n’est pas du goût des anciens travailleurs gabonais qui ne cessent de demander que justice soit faite depuis 23 ans.
« Nous sommes des anciens travailleurs de Comuf Mounana. Depuis 1999, date à laquelle Comuf a fermé boutique, nous voulons qu’Areva qui aujourd’hui Orano nous dédommage. Les blancs ont été dédommagés pourquoi pas nous ?« , se plaignent-ils.
Depuis 23 ans, beaucoup d’eaux ont coulé sous le pont, plusieurs employés sont décédés dans l’indifférence totale des autorités gabonaises et des responsables de cette société qui a choisi de faire la sourde d’oreilles. Hors mis les morts, d’autres aujourd’hui souffrent de problèmes de santé liés à la radioactivité.