La question vaut son pesant d’or. Il y a quelques mois encore, Ali Bongo Ondimba, président du Gabon et Guy Patrick Obiang, son ministre de la Santé, déclaraient : » la vaccination n’est pas obligatoire ».
Mais depuis son dernier discours du 16 août dernier, dans lequel Ali Bongo souhaitait vacciner 60 % de la population, dit-il, pour revenir à la normale, les choses se sont accélérées. Il ne se passe pas un jour que l’on découvre à travers les réseaux sociaux des documents authentifiés imposant à telle ou telle entité certaines restrictions sociales ou professionnelles en cas de non vaccination.
Que Cache réellement cette envie soudaine d’imposer la vaccination aux populations ? Surtout quand on sait que beaucoup de choses se disent à propos de ces vaccins. Les scientifiques même, sont divisés entre eux. Les pro et les anti vaccin se contredisent les uns les autres, entretenant davantage la confusion chez les populations.
Conditionner l’accès à certains lieux par la vaccination, confère à celle-ci de facto un caractère obligatoire. Et cela peut avoir des conséquences fâcheuses sur le quotidien des populations déjà meurtries par la pauvreté lisible sur tous les visages.
Mieux, de nouvelles études attestent que les nouveaux variant proviennent en très grande partie des personnes vaccinées et le comité scientifique du Copil le sait. D’ailleurs l’OMS constate que la courbe des contaminations a explosée depuis le début des campagnes vaccinales, et le nombre de morts avec.
Le Pr Montagner, lors d’une interview sur une chaîne française, a confirmé cette assertion. Les variants naissent de la vaccination »
Aujourd’hui, tout le monde sait que la Covid-19 a été à l’origine du déclin de l’économie gabonaise avec plus de 7000 milliards de dette.
Même si un article de presse attribué à la Banque Mondiale, considerait dans un classement 2021 place le Gabon comme étant un pays riche, une richesse qui ne se ressent pas encore dans l’assiette du Gabonais lambda, le gouvernement gagnerait à mettre en place des mécanismes pour relever une économie déjà au sol.