S’il est des oeuvres qui continuent d’inspirer et même de façonner la conscience collective,  » le Prince » de Machiavel mérite de figurer au hit- parade de ces dernières. En effet, elle semble être celle dont continuent de s’inspirer bien d’hommes politiques au Gabon, notamment Alexis Boutamba.

 

Cet homme qui a toujours adopté le principe d' » une main de fer dans un gant de velours » est connu pour ses machinations qu’il tente de cacher savamment derrière une factice bonhomie. Oubliant cependant que, comme l’énonçait l’homme d’Etat américain Abraham Lincoln « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout temps ».

Qu’est- ce à dire? Qu’il n’a peut- être pas encore pris conscience de l’histoire qui nous enseigne que les hommes font l’histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. Alexis Boutamba aura du mal à comprendre qu’il soit un jour rattrapé par l’histoire, lui qui croit jusqu’aujourd’hui être habilement passé entre les mailles du filet tendu par les plus hautes autorités gabonaises en tête desquelles le président Ali Bongo Ondimba.

Il suffit que l’on se souvienne qu’il fait partie sous l’ère  » Paulette Missambo » à l’Education nationale, des gestionnaires de la manne mise à la disposition du Gabon par la Banque africaine du développement ( BAD), pour permettre au pays de se doter d’établissements scolaires dignes de ce nom. Qu’en a-t-il été? La question, nous la posons à ceux que cela dit que le pays réponde aux critères universels d’orthodoxie. Ce que nous savons pour l’avoir appris, c’est qu’à son arrivée au ministère de l’Education nationale, André Mba Obame, au fait de la supercherie, menaçait d’amener Alexis- Boutamba Mbina en prison pour détournement de l’argent public et crime économique. Que s’est- il passé, peut-on se demander, pour que ce

 » bagnard supposé » soit jusqu’à ce jour resté en liberté, à l’heure où l’on clame haut et fort que des indélicats de cette nature ont leur place « au frais »?

Voici qui demande à réfléchir sérieusement, ce d’autant plus qu’on sait l’homme commanditaire pour ne pas dire auteur de scandales tout autant répréhensibles. Des enquêtes sérieuses et non partisanes pourraient révéler la fache cachée d’un homme qui passe le plus clair de son temps à se présenter comme un bâtisseur et un unificateur.

 

Vinga Paul m’Ayoulou