En refusant de tenir parole, Ali Bongo Ondimba et ses amis viennent tout simplement de mettre en exécution leur plan qui consiste à tuer l’économie du Gabon. 

L’épidémie de la covid 19 impacte fortement l’activité des entreprises. Prenant acte de ce contexte, le gouvernement a déclaré :  » Les PME et les TPE peuvent bénéficier des mesures de report d’échéances de crédit bancaires et prêts bonifiés à un taux plafonné à 5,5% pour couvrir notamment payements de salaires, eau et électricité. Seule condition exigée, être à jour des obligations fiscales et sociales. Pour obtenir le crédit, l’entreprise doit se rapprocher de son entreprise bancaire habituel….  »

Des mesures annoncées pour alléger la trésorerie des opérateurs économiques face au coronavirus. Plusieurs mois après, il apparaît comme un vain mot, un discours sans suite, mieux un mensonge.

Des déclarations qui se transforment finalement en un catalogue d’incantations, se fourvoient visiblement dans la déchéance puritaine et intellectuelle pour s’appliquer dans la résurgence des méthodes d’un État voyou.

Que ceux qui se répandent en disant que les mesures prises par l’émergence en chef sont effectives, fassent un tour du côté de l’hôtel Royal Palm où sa bouillonne dans les rangs des agents qui réclament le payement de plusieurs mois de salaire. Des sources internes viennent de confier à notre rédaction qu’un bras de fer a lieu depuis plusieurs jours à Royal Palm:  » nous ne sommes pas du tout content de nos responsables et du gouvernement. Nous vivons misérablement, nous tirons le diable pas la queue « .

Où va le Gabon devrait-on alors se demander au regard de certaines réalités propres à cultiver des indigestions chez les hommes aux estomacs sensibles.