S’il est des fonctions dans lesquelles l’occupant ne dort pas d’un sommeil tranquille, celles de ministre, de Premier ministre, Chef d’entreprise, Directeur de cabinet en font assurément partie. Non pas seulement parce qu’elles sont absorbantes, mais aussi et surtout parce qu’elles attirent de nombreuses convoitises, y compris dans les cercles de prises de décisions là où des collaborateurs parfois zélés et foncièrement malhonnêtes vont jusqu’à se servir de la presse et des réseaux sociaux pour qu’ils véhiculent le message qui leur sied auprès de la communauté, arguant que celui qui a bénéficié de la confiance du président de la République est un incapable et passe pour décocter les anciens proches du président de la République au compte du Coordonnateur général des affaires présidentielles.
La nouvelle trouvaille des ses aigris zélés n’est autre que lan Ghislain Ngoulou, le directeur de cabinet de Nourredine Bongo Ondimba, coordonnateur des affaires présidentielles. Il ne se passe pas des jours sans que son nom ne soit vilipendé si ce n’est sur les réseaux sociaux, c’est par journaux interposés.
Dernièrement, le Dircab de Nourredine, a été accusé d’être à l’origine du limogeage de tous les anciens amis intimes d’Ali Bongo. Dans l’un des post l’incriminant, Ian Ghislain Ngoulou, aurait été à la manœuvre dans la destitution du Coréen Park Sung Chul, homme de main du président. Toujours selon les mêmes informations diffusées sur la toile, l’on parle de l’éviction de Jean Luc Amvame, qui aurait été mis en touche par le directeur de cabinet du Coordonateur général des affaires présidentielles. Selon ce post, « lan Ghislain Ngoulou, serait, l’homme qui fait et défait désormais les carrières du côté de la présidence de la république Gabonaise ».
Pour le rédacteur de ce post accusateur, ce limogeage « signe le retour des natifs du Haut-Ogooué à la tête des services sensibles de la sécurité présidentielle ».
Ian Ghislain Ngoulou, homme réservé, collaborateur fidèle et loyal au service du coordonnateur général des affaires présidentielles est là pour traduire dans les faits les promesses faites par Ali Bongo à ses concitoyens qui, s’impatientant, peuvent tout bonnement opter pour le « vomir ».
Cela ne semble pas suffire pour certains de ses détracteurs déloyaux et agissants dans l’ombre. Feu Omar Bongo Ondimba disait : « le Gabon est une maison de verre où l’on voit du dehors ce qu’il y a à l’intérieur et vis- versa ». D’aucuns visiblement dépités en sont à se demander qui en veut à Ian Ghislain Ngoulou, allant à Nourredine Bongo Valentin, qu’une certaine presse manipulée et instrumentalisée à ce qui se voit et se lit présente comme un être boulimique appâté par les artifices du pouvoir suprême comme si elle l’avait déjà entendu évoquer, comme le font bien d’autres, une telle initiative. L’on sait cependant l’homme affable et très respectueux de la hiérarchie et des règles élémentaires de bienséance.
Diantre ! Pourquoi certains collaborateurs pensent que Nourredine nourrit, la volonté de succéder à Ali Bongo Ondimba ?
Alors que nombreux d’entres eux, souhaitent être simplement présenté comme dauphins de ce dernier, profitant de certaines situations et c’est là qu’il convient d’affirmer qu’ils sont lâches de sa rééducation et des appels incessants de certaines chapelles à la déclaration de la vacance du pouvoir qui n’est même pas encore à l’ordre du jour dans les sphères de l’État autorisées.
Plutôt que de faire porter à Nourredine Bongo une veste trop grande et disproportionnée avec ses attributions, il serait honnête de lui reconnaitre quelques hauts faits d’arme au nombre desquels la stabilité du climat social et politique, avec la collaboration du Chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, grâce aux nombreuses rencontres initiées avec le parlement, les partenaires sociaux et politiques, le patronat et les partenaires au développement.
Pour leur gouverne, les nominations ou limogeages d’un collaborateur sont à la seule discrétion du Chef de l’Etat.