C’est la leçon que l’on peut retenir après que l’homme par qui le scandale est arrivé, Evra Moukwouamane, chauffeur dans la société soit passé aux aveux, reconnaissant sa faute devant les plus hautes autorités du pays et la Direction générale de la société.
Regrettant son attitude, l’agent qui s’est plaint de son geste qu’il a mis sous le coup de la frustration qui s’est emparé de lui face à ce qu’il a qualifié de déficit de communication d’un des responsables de la société, s’est montré déçu tout en présentant de sincères excuses à tous ceux à qui la vidéo dans laquelle il est apparu a porté préjudice. Evra Moukwouamane qui dit n’avoir pas posé cet acte pour nuir à quelqu’un sait qu’il ne pouvait en sortir indemne. C’est donc tout naturellement qu’il s’attend à être frappé d’une mise à pied pour reprendre du service une fois la peine purgée, ainsi qu’avancé par le DG Joël Lehman Sandougoult qui y voit une manière exemplaire de sensibiliser d’autres agents sur le sens de la responsabilité, du respect des institutions ainsi que des clauses du contrat passées avec l’employeur.
Selon la Direction générale de la Société gabonaise de transports urbain (Trans’Urb), rien ne militait en faveur d’une telle bévue quand on sait qu’engagés le 11 avril dernier, cette vague de chauffeurs venue pour assurer le transport gratuit des populations ou des personnes accomplissant des tâches dites essentielles selon un chronnogramme bien établi en zone urbaine, n’avait pas encore passé au moment de l’acte un mois complet dans la société. Avec laquelle ils ont d’ailleurs conclu à leur demande un accord pour qu’ils soient payés après chaque semaine de travail. Question sur laquelle se penche avec abnégation la Direction générale, en témoignent les avis apportés par nombre de collègues de l’agent « tapageur » embauchés il y a un certain temps qui disent n’avoir aucun problème d’arriérés de salaires et avoir été plutôt bien traités jusqu’ici.
Voici qui vient une fois de plus poser un problème flagrant de manque de mâturité qui frappe de nombreux compatriotes qui ne savent pas quelles peuvent être les conséquences des actes, aussi minimes puissent- ils paraître, qu’ils prennent au sein de la société. Gageons, à la suite du Directeur général, Joël Lehman Sandoungoult, qui s’inspire de la déclaration de son agent que de telles erreurs ne se répèteront pas.
Chartrin Cesard