Après l’annonce du décès du deuxième patient atteint du Coronavirus au Gabon, des hauts responsables du Copil ont décidés d’enterrer le jeune médecin gynécologue, le lendemain de son décès en refusant à son épouse de lui rendre un dernier hommage, elle aussi médecin mis en quarantaine à l’hôpital des instructions des armées d’Angondjé.

Son épouse ne comprend pas, pourquoi vouloir enterrer son mari, tel un prisonnier qui aurait commis le crime d’avoir assassiné un président. Ou comme l’indigent qui est dépourvu de famille. Que reprochent t-il à qui a servi le Gabon pendant une dizaine d’années et qui a pourtant représenté le Gabon à l’extérieur où avait été élu  meilleur gynécologue de la sous-région ? Pourquoi est-ce que sa femme est-elle retenue prisonnière, car mise en quarantaine depuis plusieurs semaines ne pouvait voir pour la dernière fois son époux avant son enterrement ?  Toutes

Ces questionnements valent leur pensant d’or.
Voilà qui remet au grand jour le débat sur la stratégie de communication du

Copil, qui dès le départ, n’avait pas mis en place  un protocole sur les inhumations des malades du Coronavirus à l’annonce du premier décès.
Comme toujours, l’on nous servit
une communication approximative. Ce n’est pas la première crise sanitaire qu’a connu le Gabon. On se souvient il y’a près 25 ans ,  que le pays avait été confronté à l’épidémie d’Ebola. A cette époque, les choses à s’étaient déroulées dans les règles de l’art. Pourquoi cette crise n’a t-elle pas servie d’ exemple à nos dirigeants ?