Le départ d’Alain Djibril Iba Ba de la Direction générale de l immigration et de la documentation (DGDI) pour la présidence de la République en tant que Conseiller Spécial du Président laisse vacant le poste. La question qui revient est celle de savoir qui le remplacera.
L’on se rappellera que la nomination d’Alain Iba ba à l’époque Colonel, avait suscité diverses réactions. Certains allant jusqu’à dénoncer le caractère illégal du décret de nomination attribué à Ali Bongo Ondimba pourtant convalescent.
Brice Laccruche Alhianga maître d’orchestre à cette époque avait décidé de faire la peau au ministre de l’Intérieur Matha Noël Lambert qui n’obéissait pas à ses injonctions. Après le départ de Matha, le tour était revenu au DG du CEDOC de l’époque un certain Mbou Francis nommé par Ali Bongo Ondimba avant sa maladie. Son crime, ne pas faire allégeance au nouvel homme fort qui avait le pouvoir de vie et de mort, surtout celui de nomination. Pour avoir été interdit de sortir du territoire par les Services de la police des airs et des frontières sous tutelle de la DGDI, BLA n’aurait pas digéré cette humiliation. La tête de Mbou était en jeu, malgré le bilan louables marqués par les profonds changements positifs observés dans les différents services du CEDOC.
A l’heure de trouver un nouveau patron à la DGDI, et pour éviter une nouvelle erreur de Casting, les plus hautes autorités pourraient renouveler leur confiance au Général Mvou Françis qui a démontré en un temps record que le visage et la renommée de la Direction générale de l’Immigration et de la Documentation pouvaient changer. Encore l’une des victimes de BLA, en occurrence Matha Noël Lambert a été réhabilité dans ses fonctions de Ministre d’État ministre de l’Intérieur.
Le retour de Mbou Francis ne serait donc que logique et justice. Un retour qui ne devrait surtout pas surprendre puisqu’un cas presque similaire s’est produit à la Maison Georges Rawiri où l’ancien DG est revenu deux mois après avoir été démi de ses fonctions.