Le ministre du travail et du dialogue social Madeleine Berre et sa déléguée, Gisèle Akoghet, ont animé une conférence de presse à l’auditorium du dit ministère le mardi 21 janvier 2020, pour restituer la vérité sur les enjeux de cette réforme qui fait couler beaucoup d’encre.

Madeleine Berre, s’étonne du préavis de grève émis par les partenaires sociaux  quant à la réforme du nouveau code du travail qui n’est qu’un projet et dont la première monture a vu la contribution de onze (11) confédérations syndicales privées et parapubliques du Gabon.

Pour une bonne compréhension, le ministre du travail est revenue sur les enjeux de cette réforme qui risquerait d’être à l’origine de la paralysie des activités dans toute l’étendue du territoire national ce mercredi a 23h 59 mn. Et cela va certainement causer une grande perte dans l’économique du pays si le gouvernement ne devise pas avec ces derniers dans les derniers 24h qui reste, il est sûr et certain que les travailleurs rentreront en grève.

 » Nous avons adapté des normes d’emplois aux enjeux du marché, avec la codification du contrat saisonnier, du contrat intermittent, du contrat à temps partiel, du contrat par intérim. Tout simplement parce qu’il fallait conférer à ces différentes formes d’emplois un cadre juridique qui n’existait pas jusqu’à aujourd’hui », a-t-elle expliquée.

Une des propositions fortes dans cette réforme c’est le renforcement du contrat du journalier et de l’hebdomadaire qui était précaire. Et grâce à ces changements, le journalier et l’hebdomadaire pourront désormais juirent d’un statut social qui lui garantisse l’accès à la CNSS et à la CNAMGS.

 » Nous n’avons pas été dans une logique de restreindre les droits des travailleurs, bien au contraire, ces différentes réformes contractuelles ont été mises en place pour garantir les intérêts des travailleurs », a-t-elle souligné.

Le code du travail est en cours d’enrichissement, et n’a pas encore été adopté, et fera l’objet d’une autre concertation avec le patronat et les travailleurs tels que le requièrent les normes appliquées dès le départ.

Le gouvernement par la voix de son ministre, souhaite délivrer un message de paix et de confiance aux travailleurs.