S’il est des personnalités politiques dont Ali Bongo Ondimba, le premier, doit se méfier, alain- claude bilié- bi- nzé en fait bien partie. Peu importe ce qu’en pensent ceux qui, comme lui, ne sont mus que par le désir de se satisfaire individuellement, ce qui contraste évidemment avec la philosophie du président Ali Bongo Ondimba qui ne « sera heureux que lorsque chaque gabonais sera heureux ».
Ce Bilié-By-Nzé ne saurait être traité d’ami de qui que ce soit puisqu’il ose aujourd’hui récidiver, nous savons de quoi nous parlons, en oubliant tout ce qu’il a fait en faveur de Brice Laccruche Alihanga pour mériter l’attention de l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat.
Dieu seul sait ce que ce dernier lui promettait, ne parlons pas de ce qu’il lui a offert qui reste jusqu’ici secret, nous sommes dit- on en politique.
Parce que le calculateur de Bilié-By-Nzé aurait- il consenti à aller mobiliser les ogivins s’ils ne savait pas ce qu’il en tirait en prélude à la tournée interprovinciale de Brice Laccruche Alihanga qu’ il appelait du temps de sa splendeur » mon frère » dans l’Ogooué- Ivindo?
Bilié-By-Nzé n’avait- il pas annulé une mission aux nations- unies dans le but de mettre les petits plats dans les grands à Makokou lors de la visite de » l’émissaire » d’Ali Bongo Ondimba comme, lui aussi, n’avait pas hésité de qualifier Laccruche Alihanga?
N’est-ce ce pas dans cette logique qu’il avait menacé le maire de Makokou, frère de l’ancien premier- ministre Emmanuel-Franck Issoze Ngondet, de perdre son poste pourtant électif au cas où il ne s’impliquait pas coprs et âme dans la préparation de la visite à Makokou de Brice Laccruche Alihanga?
Même si l’on sait la politique est faite d’opportunisme et d’ingratitude, faut- il qu’un certain monde de la presse, peut- être pas foncièrement acquis à sa cause, mais visiblement corrompu, distille des nouvelles indisposants.