Alors qu’il couvrait une marche de protestation des élèves contre les mesures du gouvernement, un journaliste d’investigations, Willy Arnauld Nguimbi, en service à l’Agence Gabonaise de Presse (AGP) a été embarqué de force ce vendredi au PK 5, à Libreville sur la voie express par des éléments de la Police Judiciaire avant d’être relâcher quelques instants plus tard.
La raison évoquée par les policiers est qu’il n’avait pas le droit de filmer la marche et donc ne lui ont pas donné le temps de présenter aussi vite sa carte professionnelle.
C’est une fois dans le véhicule qu’ils ont essayé de prenere la peine de l’écouter après son insistance de ce qu’il ne faisait que son travail de journaliste. Son téléphone portable a été fouillé.
C’est donc après présentation de son accréditation et après être rassuré qu’il s’agisse bien d’un journaliste qu’il sera relâché sur place sinon il serait sans nul doute à garde à vue à la Direction de la sûreté urbaine (DSU).
« Je faisais des prises de vue de la marche et des policiers sont subitement venus me brutaliser en m’embarquant de force dans leur pickup 3n disant que vous n’avez pas le droit à filmer », témoignage le journaliste.
Il s’agit d’une nouvelle entrave à la liberté de la presse de la part des policiers qui doivent désormais savoir que dans le droit dans le presse, toutes manifestations sur la saine publique a le droit d’être filmer.