S’est tenue ce dimanche 01 décembre 2019, une déclaration de maître Jean Paul Moumbembe, Avocat au Barreau du Gabon, devant la presse nationale et internationale à son cabinet sis au Camp de Gaulle. Il dénonce la situation inhumaine vécue par ses clients Patrichi Christian Mbadinga Tanasa et Lionel Erwin Diambou.
Suite aux arrestations en cascades de certains hauts fonctionnaires de l’administration publique et parapublique, maître Jean-Paul Moumbembe monte au créneau pour dénoncer les conditions inhumaines qui ont mis en mal l’état mental de ses clients. Selon lui ses clients Patrichi Tanasa et Lionel Diambou ont vécu un climat de tortues psychologiques permanents durant plus de 48h du 27 au 28 novembre 2019, assis à même le sol, sans manger ni boire. « Une telle procédure d’instruction menée dans de telles conditions inhumaines, est nulle et non avenue », a déclarer maître Moumbembe.
Toutefois, l’avocat de Patrichi Tanasa et de Lionel Diambou, accusé de détournements des fonds publics et le second de complicité de détournements de fonds publics, voit en cette procédure judiciaire une orientation, car « comment expliquer que déjà dès le dimanche 24 novembre 2019, l’hebdomadaire Panafricain Jeune Afrique ait annoncé dans son édition la mise sous mandat de dépôt de ses clients alors que ceux-ci ont été entendus par les Procureurs de la République et inculpés par les juges d’instruction du tribunal Spécial 3 jours après cette livraison, soit dans la nuit du mercredi à jeudi et dans la journée du jeudi » ? Qui a alors donné de telles informations à la presse internationale ?
Afin, de mettre fin à un rituel anti républicain qui risque de se répéter incessamment, maître Jean-Paul Moumbembe lance un appel au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, d’ordonner la libération immédiate des titres ou fonctions incarcérés à la prison centrale de Libreville en même temps que leurs titulaires et par ricochet, encore en exercice.