Ceux qui croient Ali Bongo Ondimba affaibli par la maladie de laquelle il se remet pourtant avec brio ont tort de continuer de penser ce qu’il croit être la vérité. A preuve, la reprise en mains des grands dossiers se manifestant par la nomination à des postes de responsabilité de personnalités qu’il croit, lui- même capables d’administrer aux Gabonais la preuve qu’il est à leur écoute et qu’il tient plus que jamais à leur manifester son engagement à faire du Gabon un pays émergent dans des délais, allions- nous dire raisonnables.
Cela passe, a- t- on envie de dire, par la nomination à des postes de confiance de personnalités à même de suivre sa logique, peu importe leur origine provinciale, car contrairement à son père, feu Omar Bongo Ondimba, l’activité d’Ali Bongo Ondimba est marquée du sceau de la rupture positive qui crée certes de nombreux frustrés, mais qui fait gagner au Gabon des lettres de noblesse auprès de la communauté internationale. Dans son plan consiste certainement ne pas laisser le pays sous la main- mise d’aventuriers, imbus par leur ego on note a cet effet il décidé de surprendre plus d’un en procédant à des ajustements inattendus et imprévisibles dont lui seul a le secret.
Depuis quelques jours il se susurre qu’Ali Bongo serait sur le point de nommer un Vice- président en remplacement de Maganga Moussavou, limogé en mai dernier. Du coup, des nombreuses prétentions se font jour, les turbulents politiques biens connus se mobilisent, cherchant à se positionner, sans forcément le mériter.
Un confrère de la presse en ligne a publié une analyse sous le titre évocateur « qui pour Pierre Claver Maganga Moussavou à la vice-présidence ?
Cette interpellation, lancée à un moment où le contexte politique s’emballe dans notre pays, impose que chaque gabonais apporte sa part de lecture ; d’autant plus que la question de la désignation du vice-président de la République ne peut laisser personne indifférent, pour trois raisons.
Sur le plan constitutionnel, on relève que les différentes révisions de la loi fondamentale engagées depuis dix ans ont maintenu cette fonction cette fonction, signifiant, à la fois, la nécessité et l’utilité de celle-ci.
Sur le plan politique, le vice-président a vocation au pôle présidentiel du pouvoir exécutif, en permettant au président de la République d’avoir à ses cotés, un collaborateur de haut rang, qui l’accompagne dans l’exercice de ses très lourdes charges, notamment dans la représentation de l’Etat au Gabon comme à l’extérieur.
De plus, le VPR constitue également, un levier important dans l’équilibrage et la stabilité du débat politique et la promotion de la démocratie.
Cette fonction vise à équilibrer la tradition géopolitique locale, en garantissant la participation au sommet de l’Etat des grands groupes ethniques.
On sait nombreux parmi les fils de la province de la Nyanga qui n’est pas gâté en termes de cadres politiques en train de faire des pieds et des mains pour bénéficier de la très haute attention du chef de l’État, mais à la vérité ce dernier sera dans l’obligation de trancher contre le gré de quelques uns malgré tout. D’où la question de savoir qui d’Emmanuel Idoundou, Ngoyo Moussavou Bikoko et Florentin Moussavou sera l’oiseau rare. Des trois, deux ont déjà occupé des postes au sein du gouvernement et sont donc au fait des réalités qu’exige la gouvernance, mais des deux, nous avons l’humilité de croire que Florentin Moussavou qui a occupé dans le passé le poste de Directeur de cabinet du Vice- président de la République, à l’époque Didjob Divungui- Di- Ndingue, et celui, non moins important de Ministre de l’Éducation nationale dans un pays où l’on sait ce que cela représente, mérite bien les faveurs du premier des Gabonais. De plus, Florentin Moussavou donne l’air, encore qu’il l’est en vérité, d’un homme sobre, dévoué à la cause commune, peu enclin à développer un caractère narcissique, il le doit certainement à sa formation initiale d’enseignant habitué à la cohabitation puisqu’ayant vécu sa prime jeunesse dans une province tout autre que celle d’origine, l’Ogooué- Maritime, ce qui lui donne une plus grande latitude en ce qui concerne par exemple le contact avec les compatriotes et donc la vulgarisation sur l’étendue du territoire nationale des idéaux défendus par Ali Bongo Ondimba pour qui seuls les actes concrets doivent désormais comptés, cela passant par l’approche que chacun de ses collaborateurs établit avec les compatriotes et sa manière bien entendu de traduire dans les faits la pensée du président de la République. A la faveur de son passage à Radio Gabon, nous avons pu mesurer l’aisance, le potentiel et l’expérience de l’homme.
En dehors du Ministre d’Etat, la Nyanga ne compte aucune autre haute autorité gouvernementale, cependant, elle reste aujourd’hui plus qu’hier une province acquise au pouvoir incarné par le président de la République Ali Bongo Ondimba qui devrait en être convaincu pour la simple raison que les résultats des différentes élections, présidentielle, législatives et locales l’ont à jamais démontré. Florentin Moussavou a fait la preuve de sa sobriété et de sa fidélité, car il fait partie de cette classe d’hommes politiques gabonais qui ne s’est jamais laissé emporté par ses égos et dont la reconnaissance envers ceux qui lui ont apporté leur soutien, contrairement aux errances des autres, est restée, on ne saurait jamais le dire, intacte. Quoique cataloguée naguère comme une province frondeuse, la Nyanga a au fil des jours évolué dans le sens de la compréhension mutuelle grâce à des hommes politiques qui ont su faire entendre aux populations l’intérêt qu’elles avaient à s’aligner sur les idéaux des plus hautes autorités du pays qui n’ont de cesse de promouvoir la paix, l’entente mutuelle, condition sine qua- non, à leurs yeux, du développement qui constitue leur engagement majeur.
Certes l’opposition a remporté plusieurs sièges à l’Assemblée nationale, mais dans l’ensemble c’est le parti au pouvoir, le PDG, et ses alliés qui restent aux commandes dans les conseils départementaux et communaux, ce qui atteste bien de la vitalité politique de la formation politique insufflée par de dignes fils de la province, Florentin Moussavou en fait partie
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