L’opposant Frédéric Massavala Maboumba et allié de Jean Ping a été libéré de prison en juin dernier après 1 an et 7 mois de détention à la prison centrale de Libreville.

Cinq mois après sa sortie, Massavala change de langage et présente clairement samedi 9 novembre 2019 devant l’opinion nationale et internationale que son ancien allié Jean Ping, comme faisant partie de ceux qui maintiennent les gabonais dans la précarité et la misère à cause de la  multiplication de ses discours irréalistes.

L’ancien porte-parole de la coalition pour la nouvelle république (CNR) reproche à Jean Ping surtout de l’avoir abandonné lorsqu’il était incarcéré à sans famille et assure être devenu un autre homme, y compris dans sa façon de voir la politique.

Que s’est-il réellement passé pour que Frédéric Massavala Maboumba se retire de la coalition Jean Ping ? Est-ce sa rencontre avec Dieu ? Ou l’absence de visites de son allié ? Ou encore sa rencontre avec l’ancien directeur de cabinet lors de sa tournée républicaine dans sa ville natale ? C’est autant de questions.

Aujourd’hui, Massavala parle de priorité du moment qui est selon lui l’amélioration des conditions de vies des gabonais et non la multiplication des discours sans fondement et irréalistes de Jean Ping.

Pour l’ancien porte-parole de la coalition, le fusil a changé d’épaule : « je demeure un opposant, mais un opposant qui n’a pas peur d’aller parler avec le pouvoir ».

L’homme a une mémoire courte, ce même pouvoir dont il accepte aujourd’hui la main tendue avait organisé un dialogue national après les crises postes électorales de 2016. Ce dialogue appelait les filles et fils du Gabon à faire profil bas et trouver des solutions pour l’amélioration des conditions de vies des gabonais. Massavala Maboumba connaissant les enjeux de ce dialogue refusera d’y prendre part  et traitera le président de la République Ali Bongo « d’iboubou et de Bouroubourou ».

De quelle misère parle t-il aujourd’hui ?

Nous savons également que Frédéric Massavala Maboumba a occupé des hautes fonctions, ministre puis conseiller à la présidence de la République.

En outre, tout ce que raconte Massavala Maboumba c’est du pipo et de pipis de chats. Un politologue disait quand un homme politique crie: » le peuple a faim et souffre », en fait c’est pas du peuple qu’il s’agit mais de lui.

En sommes Frédéric Massavala Maboumba a faim, il n’a rien eu de Jean Ping d’où ce discours  synonyme de déception.

Mais sa rencontre avec l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga lors de la tournée républicaine, nous amène ce pendant à comprendre ce changement brusque de langage : » je demeure un opposant, mais un opposant qui n’a pas peur d’aller parler avec le pouvoir ». De quel pouvoir parle t-il celui du président Bongo dont il a renié la légitimité ? Et traité de tous les noms?

Frédéric Massavala vient de se discréditer à jamais pour avoir trahit ses alliés et le chef de file de la coalition pour la nouvelle République. L’avenir nous dira…