L’équipe multidisciplinaire de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) en Afrique centrale et ses partenaires stratégiques tiennent depuis le mardi 29 et ce jusqu’au 31 octobre 2019 à Libreville, une rencontre visant à évaluer les progrès réalisés à ce jour, d’examiner le plan d’action et articuler le travail de la Fao aux niveaux sous régional et national en vue de l’objectif faim zéro.

En présidant cette rencontre, sous le thème, «relever les défis de la transformation du monde rural et du développement des systèmes agro-industriels inclusifs en Afrique centrale», le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a invité l’ensemble des panélistes à joindre la parole à l’acte, afin de  mettre véritablement en œuvre les politiques en vue de lutter contre la faim.

En effet, en l’état actuel des choses, comme l’a souligné le coordonnateur du système des Nations unies au Gabon, Stephen Jackson, le monde ne parviendra pas atteindre les objectifs du développement durable.

«C’est le signal troublant que nous avons aujourd’hui, alors que nous sommes à la veille de la cinquième des 15 années qui nous séparent de l’échéance de 2030. L’agenda 2030 est le plus remarquable et le plus ambitieux que cette planète n’ait connu. Nous ne pouvons nous permettre de laisser passer cette occasion historique», a-t-il rappelé.

Le représentant FAO Gabon, Helder Muteia, a soutenu que c’est en cela que les mesures à prendre pour stimuler la croissance de la productivité de l’agriculture africaine, notamment la nécessité d’un engagement sincère en faveur de la recherche  et du développement agricole, le rôle du secteur privé comme moteur de l’investissement dans la transformation du secteur agricole et l’action des gouvernements, seront déterminant pour relever les défis de l’heure.

L’intervention de la CEEAC, dans le cadre de la présente rencontre, vise ainsi à orienter la réflexion des participants vers les préoccupations susceptibles d’aider à relever le défi de la transformation du monde rural par le biais du développement des systèmes agro-industriels afin d’assurer une croissance diversifiée et socialement inclusive en Afrique centrale.

Source: Agence Gabonaise de presse (AGP)