La toile s’est enflammée suite à la divulgation des documents de la compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Il s’agit d’une fiche des dépenses  faites pour  évènement culturel, la sainte Barbe. Sur ces documents, les montants octroyés aux artistes étrangers sont faramineux alors que les artistes locaux ne reçoivent que le dixième.

 

L’opinion reproche à la Comilog installée à Moanda dans la province du Haut – Ogooué depuis des décennies, le fait de ne pas respecter le cahier de charges qui lie les entreprises installées au Gabon d’avec l’Etat.

Cela passerait par une sorte de redistribution des richesses aux gabonais. Même si des internautes mettent en avant le fait que « Comilog n’est pas l’Etat et qui fait de son argent ce qu’il veut ». Un argumentaire balayé du revers de la main par des observateurs de la vie au Gabon.

Comment comprendre que le traitement  réservé aux  artistes gabonais est  largement en dessous de celui d’un artiste étranger ?

Les richesses grâce auxquelles la Comilog peut se prévaloir d’avoir fait fortune sont issues du sous-sol gabonais et qu’elle devait « rendre à César ce qui est à César ».

Un artiste  que nous avons contacté et qui a souhaité garder l’anonymat, « cette situation est fréquente dans les sociétés qui exploitent nos richesses ».

Même si aucun artiste concerné ne s’est pas encore prononcé sur le sujet de peur de représailles, sur les réseaux sociaux, les commentaires garnissent et mettent en accusation la Comilog de jouer le rôle d’esclavagistes modernes. Ni la Comilog ni le gouvernement, personne n’a souhaité évoqué le sujet.

 

Le budget prévu pour La fête de Sainte Barbe de cette année 2019. Le budget de cet évènement est chiffré à 90.182.000 (quatre vingt dix millions cent quatre vingt deux mille francs). Il est prévu 30 millions pour un artiste congolais Fally Ipupa et 3 millions à 500 mille pour les artistes locaux.