Cette question mérite d’être posée. Depuis quelque temps le ministre d’Etat en charge l’intérieur, de la justice Garde des Sceaux subit des tirs groupés à l’arme lourde d’une certaines presse qui en ont fait du reste leur fonds de commerce.
Jeudi 10 octobre 2019, certains Gabonais ont comme nous été curieusement surpris par un article à charge, contre Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou. Le journaliste qui s’est répandu à travers un article fleuve qui n’a jusqu’ici pas suscité de réaction de la part de la Haute Autorité de la Communication (HAC) qui devait être interpellée en pareille circonstance, sort volontairement des canaux journalistiques qu’il a pourtant appris du fait qu’il ait purement et simplement feint d’ignorer que ses écrits « insipides » frisaient l’injure et la calomnie en même temps qu’ils exprimaient une forme de désinvolture langagière pour ne pas dire une attitude dénotant un manque de savoir- vivre et de respect de l’autorité si chère à nos civilisations et transmise de génération en génération depuis que l’Afrique existe pour qu’il ne soit pas permis de l’outrepasser.
Quelle est cette histoire d’avancer sans preuve tangible et palpable qui tend à attribuer à la mère du ministre Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou la nationalité angolaise quand on sait ses origines et que les populations de la Banio en général, de la Haute Banio en particulier pour ne pas dire tous ceux qui le connaissent doivent être scandalisés par ce genre d’affirmations erronées brandies on ne sait trop sous quel état et démontrant à suffisance que l’article ne répond pas aux standards requis en matière d’enquête journalistique. Quel plaisir peut ressentir l’auteur d’un article qui vise uniquement à salir gratuitement quelqu’un à qui il reconnait contradictoirement des qualités. Que veut ce dernier reprocher à un haut commis de l’État respectueux des règles fondamentales régissant le fonctionnement d’un gouvernement ? S’il est de notoriété, comme le rappelle le journaliste, qu’Edgard- Anicet Mboumbou Miyakou est jaloux de sa discrétion et respectueux de son père, quoi de plus normal pour un enfant ayant bénéficié d’une éducation rigoureuse ? Contrairement à ceux qui comme l’auteur de l’article, selon certaines indiscrétions, manquent de respect aux aînés qu’ils traitent de tous les noms d’oiseaux même quand ils leur sont redevables ! 
Tenir des propos désobligeants non pas seulement à l’encontre d’une autorité ministérielle, mais aussi contre les membres de sa famille parmi lesquels son géniteur qui n’a strictement rien à avoir avec le parcours politique de son fils, relève-t-il d’une démarche sensée pour ne pas dire n’est-il pas répréhensible ? Chaque Gabonais est libre d’adhérer au parti politique de son choix puisqu’il appartient à un pays démocratique, pourquoi reprocher à quelqu’un qui ne trouve plus son compte quelque part et qui décide de jouir de son libre- arbitre lui permettant de reconsidérer certaines de ses positions d’avoir à afficher ce comportement ? 
Le jugement n’est pas porté sur sa gestion, sa probité, son rapport avec ses collaborateurs ou ses compatriotes, mais c’est sa vie privé, à l’occurrence qui est mise en avant. Accréditant du coup la thèse d’une cabale.
L’on sait qu’il y a quelques mois, celui qui aujourd’hui s’érige en donneur de leçons qui trouve anormal que le ministre d’État ait fait partie des autorités de la Nyanga, province dont il est originaire, à aller accueillir le directeur de cabinet du président de la République dans sa tournée républicaine à l’étape de Tchibanga, s’était empressé à retourner sa veste lorsqu’il s’était agi de répondre à une invitation de Brice Laccruche Alihanga qu’il vilipendait comme il le fait aujourd’hui d’Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou à travers ses écrits. Comme pour dire qu’il a ici failli à la moralité.
 Nous croyons que par les temps qui courent, ce dernier réalise que la main qui donne étant toujours au dessus de celle qui reçoit, il lui faut devant ses cibles potentielles adopter le profil bas plutôt que s’afficher comme un détracteur zélé dont on ne sait pas souvent les motivations, à moins qu’il veuille être clair.
Ce donneur de leçons Peut-il nous expliquer l’origine de l’acquisition de son appartement à Paris, alors qu’il n’est qu’un simple commis de l’État, fonctionnaire ? Nous ouvrons là un tout autre dossier sur lequel nous nous proposons de revenir dans les détails lors d’une prochaine parution. Histoire de dire qu’homme averti en vaut deux ! Qu’il soit donc guidé désormais par la sagesse pour nous éviter d’aller fouiller dans les poubelles, ce d’autant plus que nous en savons trop sur les manigances de ce quidam qui a commencé sa minable carrière à la Comuf et au ministère du pétrole avant d’être pistonné dans une régie financière.
       Vinga Paul m’Ayoulou