Quelques temps après le passage du directeur de cabinet du président de la République dans la province de L’Ogooué Maritime, nous avons rencontré Noël Mboumba avec qui nous avons commenté ce périple de l’émissaire du président Ali Bongo Ondimba et évoqué les attentes des populations marigovéennes.

 M le ministre, merci de nous recevoir chez vous. Au terme de la visite du directeur de cabinet du président de la République peut-on revenir rapidement sur les temps forts de cette visite dans la province de l’Ogooué Maritime ?

La visite que le directeur de cabinet du président de la république, brice laccruche alihanga, vient d’entreprendre dans l’ogooué- maritime avait un double objectif. D’abord aller s’enquérir de l’état dans lequel vivent les populations de cette province. Ensuite, recueillir leurs doléances afin de les transmettre à qui de droit pour qu’elles trouvent réponse positive conformément aux attentes des marigovéens. Lors de cette tournée, le directeur de cabinet du chef de l’ état a pu noter la reprise des activités économiques notamment celles liées à l’exploitation pétrolière. Sur le plan politique, brice laccruche alihanga a noté surtout à Port- gentil et omboué, une nette remobilisation des populations autour du pdg et des idéaux défendus par le cjef de l’Etat au nom de qui il les a rassurés de sa ferme volonté d’améliorer au plus vite leurs conditions de vie.

Omboué est un bastion de l’opposition, pensez-vous que ces populations sont pour la bière et le carton de dindon ou sont-elles fatiguées de la politique politicienne ?

Sans vouloir chosifier les populations marigovéennes, je voudrais signaler pour le rappeler si besoin était que ce qu’elles attendent de leurs dirigeants est fort légitime. Le chef de l’Etat en premier en a parfaitement conscience, ce pourquoi il s’emploie à travailler du mieux qu’il peut à l’amélioration de leurs conditions d’existence. Peut- être pas encoe suffisament, mais avec réelle détermination. Il faut d’ailleurs noter er relever que c’est dans cette optique qu’il entend davantage faire participer les élites locales à l » oeuvre de construction d’un environnement plus vivable en leur accordant plus de responsabilités et de moyens.
C’est cela qu’il traduit par la départementalisation et la provincialisation qui permettra de donner à chaque coin et recoin de la République les moyens de son développement qui sera insufflé de l’intérieur et non toujours dans le sens centre/ périphérie.

Quel est le message que vous lancé à tous ceux qui résistent encore à la politique d’Ali Bongo ?

Le message du chef de l’état que nous venons de porter aux populations de l’ogooué- maritime est celui leur demandant de lui faire confiance et de l’aider dans l’oeuvre d’émancipation qu’il s’emploie à matérialiser. Si le président de la république nous envoie justement vers elles, c’est évidemment dans le but de leur faire comprendre qu’il se tient proche d’elle pour entendre de plus près leurs cris et étudier avec diligence la possibilité d’y apporter des réponses appropriées. C’est l’engagement qu’il prend d’avec les populations elles- mêmes travailler à l’identification de projets porteurs satisfaisants pour les communautés de l’intérieur du pays.

Comment réagissent les populations face à ce nouveau deal?

En dépit d’un contexte que nous savons tous difficile, la réponse des populations est plutôt positive. Tout le monde est convaincu à ce qui se dit qu’après la pluie viendra le beau temps. Les nouvelles découvertes pétrolières associées à l’augmentation du prix du baril de pétrole peuvent de notre avis constituer des gages de confiance. Nous avons lu d’ailleurs dans l’esprit des populations venues nombreuses nous écouter un brin d’optimisme qui ira s’amplifiant avec le passage très prochain de la parole aux actes. Notre véritable engagement dénué de tout élan démagogique!