La route étant le moteur du développement, le Gabon et la Cemac veulent construire trois axes routiers, pour faciliter les échanges transfrontaliers. Par la mise en valeur du minerai du fer de Belinga, mais aussi la valorisation du potentiel agricole de la région et la modernisation du réseau routier national.
» A l’heure où le monde se compose de grands blocs d’états structurés ou de groupements régionaux, S.E Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, a placé l’intégration régionale au centre de ses priorités.
C’est fort de ce qui précède que le Gabon accueille avec beaucoup de satisfaction la décision de la CEMAC à travers son Fonds de Développement Communautaire (FODEC) de l’accompagner en finançant les études de faisabilité des tronçons routiers d’intégration suivants :
• Kougouleu — Medouneu — Frontière Guinée Equatoriale (168 Km)
• Makokou — Mékambo — Ekata (260 Km)
• Oyem — Assok Medzeng (40 Km) », a indiqué Arnaud Engandji, ministre des infrastructures.
C’est le Chef du gouvernement gabonais, Julien Nkoghe Bekale qui a ouvert, les travaux de l’atelier de lancement des études routières au Gabon, ce 6 septembre 2019 à Libreville, en présence du Président de la Commission Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale, Pr Daniel Ona Ondo, du ministre gabonais en charge des travaux publics, Arnaud Engandji et plusieurs autres partenaires aux développement.
Les trois axes routiers choisi par le gouvernement pour être aménagé et bitumé sont: Kougouleu-Medouneu-Frontiere, Guinée Équatoriale long de 168KM. Construction de la route d’une durée de 15 mois; l’axe Makokou-Mekambo-Ekata d’un linéaire de 260 KM durée de la construction 11 mois et l’axe Oyem-Assok Medzeng 40 KM. Durée 8 mois de travaux.
» Ce projet d’envergure sous régionale matérialise la volonté des Chefs d’Etat de la CEMAC parmi lesquels le Président de la République, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA ont clairement exprimé l’intérêt du renforcement des routes inter-états qui, à terme, permettront de stimuler et encourager les échanges commerciaux et la circulation des personnes et des biens, facilitant par la même occasion une intégration concertée des pays de la CEMAC telle que souhaitée », a indiqué Julien Nkoghe Bekale, premier ministre gabonais.