Le ministère de l’Enseignement Supérieur procède depuis plusieurs jours aux auditions de tous les responsables des établissements supérieurs privés du pays afin d’assainir ce secteur devenu aujourd’hui perméable à tout type d’apprentis sorciers. C’est l’école normale supérieure (ENS)  qui abrite ces travaux.

La construction d’un pays doit s’appuyer sur la qualité de sa formation. À cet effet, la libération de la formation ou dûment supérieur doit nous conduire à évaluer en date et en période convenue la régularité de l’activité des établissements supérieurs privés. Par ailleurs, » nous pensons qu’il ya des situations qui appellent à corriger, à accompagner mais aussi hélas à ordonner la fermeture pure et simple ou la fermeture conditionnée à un bénéfice d’inventaire », a indiqué Jean De Dieu Moukagni Iwangou.

Un des responsables d’établissements auditionné, le président de L’AFRAM,  Jean-Lié Massala pense que c’est une très bonne chose car il sort de là satisfait. Les échanges lui ont apporté sur des aspects pédagogiques et scientifique.  » J’avoue avoir eu des échanges très riches sur l’orientation de la direction d’un établissement au point de vu scientifique ».

Beaucoup reste encore à faire quant à ces établissements supérieurs privés. Ces auditions montrent une fois de plus que nos partenaires privés ont bésoin d’être formé. Afin de savoir faire la différence entre un maître conférencier en France qui est un assistant et un maître conférencier au Gabon qui est un maître  de système CAMES qui est au delà d’un assistant.
Cette clarté, cette spécificité donne l’opportunité de comprendre qu’on embauche pas un professeur au hasard ou un enseignant.

A la fin des travaux une liste officielle renseignera tout le monde sur le statut réel de l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur privé.