Dynamique unitaire a dit croire à la disparition du président de la République lors d’une conférence de presse tenue à son siège de Libreville tout en exigeant la vacance du pouvoir.
« Connaissant la propension d’Ali BONGO ONDIMBA à intervenir ou à apparaître à la moindre occasion, et à l’analyse de tous ces faisceaux d’indices, la Confédération Syndicale Dynamique Unitaire a l’intime conviction que le Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA EST MORT, IL N’EXISTE PLUS », a déclaré Jean Remy Yama, président confédéral de Dynamique Unitaire (DU).
Puis d’ajouter qu’: « A ce constat d’absence d’Ali BONGO ONDIMBA avec le peuple, s’ajoutent des conférences de presse iconoclastes à la Présidence de la République de ses homologues Chefs d’Etat africains qui les tiennent sans lui, au sortir pourtant d’un entretien avec lui ».
Dynamique unitaire s’appui notamment sur la loi 1/2008 du 12 janvier 2018 pour justifier leurs propos.
« En effet, la loi 1/2018 du 12 janvier 2018 portant révision de la Constitution de la République gabonaise consacre tous les leviers de pouvoirs décisionnels au Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA, seul interlocuteur privilégié des partenaires sociaux. Or depuis cette date, après moult tergiversations et spéculations, la Présidence de la République a reconnu que le Chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) à Ryad en Arabie Saoudite. Depuis lors, le gouvernement tente, par des montages photos et vidéos grotesques, de convaincre les Gabonais qu’Ali BONGO ONDIMBA se porte très bien. Paradoxalement, Ali BONGO ONDIMBA est physiquement absent durant les événements majeurs ayant ponctué l’actualité politico-sociale du pays qui commandent pourtant une prise de parole publique et une présence physique au contact du peuple ».
Le bureau fédéral a dit vouloir ajouter la vacance du pouvoir aux revendications de DU.
» par conséquent, Dynamique Unitaire se saisit en responsabilité, dès ce jour, d’ajouter à la revendication syndicale la revendication citoyenne en exigeant préalablement le déclenchement du mécanisme constitutionnel de la Vacance du pouvoir ».