Depuis l’explosion du kévazingogate qui a vu plusieurs hauts cadres de l’administration gabonaise suspendus pour certains et d’autres mis à la porte, le kévazingo continu de faire parler de lui. C’est 353 containers de ce bois précieux volatilisés dans la nature.
Pourtant, François WU alias Pablo Escobar est celui cité dans cette affaire et serait le meneur de jeu. Après plusieurs jours de cabale, celui dont la tête avait été mis a prix s’est rendu pas auprès des autorités judiciaires, mais est allé solliciter les prestations d’un avocat, Me Minko Mi Ndong.
L’erreur monumentale comit par l’avocat de François WU a été d’organiser une conférence de presse pour tenter d’extraire son client des lianes qui entourent le kévazingo. Me Minko Mi Ndong s’est lui-même enfoncé dans la boue avec son client.
Car comment comprendre que pour un client qui n’a jamais été auditionné en enquête préliminaire, l’avocat peut

y conclure hâtivement l’absence de preuves et l’échec de la procédure judiciaire ?
Alors que, le but de l’enquête est d’aboutir à la manifestation de la vérité et par conséquent toute conclusion avant la clôture de l’enquête relève d’une stratégie bien connue » la victimisation ».C’est assurément le souhait de Me Minko Mi Ndong.
Mais cette sortie inopinée de Me Minko Mi Ndong étoufferait une bombe de son client.
Grande a été la surprise du peuple gabonais de constater que l’avocat s’est présenté seul. Et si François WU ne se reprochait de rien pourquoi se cache t-il?
En agissant ainsi, Me Minko Mi Ndong a violé le droit de réserve notamment la violation du secret de l’instruction préliminaire. Pour cela le conseil de l’ordre des avocats devrait se saisir afin de lui faire un rappel a l’ordre.
En somme, Me Minko Mi Ndong en précipitant cette conférence de presse à voulu justifier ses honoraires, produits du kévazingo. Payer à partir d’un produit blanchi, mériterait tout de même l’attention particulière de l’Agence Nationale d’Ivestigations Financières (ANIF).