C’est à sa résidence du Bas de GuéGué
dans le 1er arrondissement de la Commune de Libreville que l’ancien Vice-président de la République s’est défendu d’être un voleur. Mais aussi, qu’il connaissait bien les vrais pilleurs de la République, pour avoir été Ministre de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. « Je connais tous ces gens de A à Z » a-t-il ajouté.
Pourtant, Il se dit finalement libéré par le Président Ali Bongo Ondimba, du poids d’une fonction qui ne l’avait jamais honorée, mais n’est pas prêt de pardonner. En effet, pour Pierre Claver Maganga Moussavou, c’est une machination ourdi par les proches collaborateurs du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba pour porter atteinte à sa personne, en distillant sibyllinement les faux documents portant son nom dans l’affaire de disparition mystérieuse de 353 containers de kévazingo.
Ce même mardi, Guy Bertrand Mapangou par un autre décret présidentiel a également fait les frais de cette bombe inattendue appelée kévazingogate. Il a été viré lui aussi du gouvernement.
D’autres Ministres à l’instar de Justin Ndoundangoye et Jean Marie Ongandaga respectivement ministre des transports et de l’économie sont eux aussi cités dans l’affaire.