Dans un communiqué diffusé par les services de la vice-présidence de la République, Maganga Moussavou avait tenté de se disculper dans le dossier du kevazingi sans pourtant convaincre l’opinion. Plusieurs documents avaient été signés de la main du fils de Moutassou (Bourgade située près de Mouilla).Pour exemple, le vice-président avait signé le 13 avril 2019 à Mamba Evo près de Mimongo.Dans cette lettre, il donnait l’autorisation à la société Wood Industrie exploitant forestier dans la zone de couper des bois divers pour la réfection des ponts des villages Mamba Omina, Migoto, et Ogoulou.
Maganga Moussavou dans son démenti avait oublié que les paroles s’envolent, mais les écrits restent. Voici là la preuve que Maganga Moussavou avait pensé que le fait d’occuper la fonction de vice-président lui donnait le droit de vie ou de mort. Il avait dans ce document enjoint le directeur provincial des eaux et forêts de faciliter l’opération sous couvert d’un pseudo-sécurité des Gabonais.D‘autres documents seront publiés pour que la vérité éclatée au grand jour.