L’affaire du kévazingo fait son chemin, plusieurs personnalités publiques et de la République impliqués. Le scandale des 353 containers détournés au port d’Owendo suscite plusieurs d’interrogation.
En effet le 24 février 2019 une correspondance avait été adressé au Ministre d’Etat des Eaux et Forêts Guy Bertrand Mapangou, dont l’objet demandait une autorisation spéciale d’exporter les bois débités du kévazingo. Cette correspondance portait le N°008/DG/GYSNL/019/Fle. Ce courrier avait été réceptionné par son Directeur de Cabinet.
Cependant le Vice-Président de la République Pierre Claver Maganga Ma Moussaou lui aussi aurait signé l’autorisation d’exploitation en lieu et place du Président Ali Bongo Ondimba. Ainsi ce scandale a fait réagir le Vice-président  à travers un communiqué de presse daté du 16 mai dernier , le cabinet du Vice-président a tenu à s’étonner » de l’insinuation faite nommément sur lui dans certains médias »
Le Directeur de cabinet du Ministre de l’économie étant aussi impliqué dans cette affaire du kévazingogate, son patron le Ministre Ongandaga ne peut ne pas être de mèche.  Arreté il est fort probable que le chef, le suivra.
Pour acheminer les containers vers l’Asie où l’Europe, il faudrait forcément passer par le port d’owendo. Justin Ndoundangoye, le paton des transports lui aussi serait mouillé dans  cette affaire, pour avoir permis le départ de ces navires.
En d’épis de tout ce que l’on peut dire, le Directeur Régional des Douanes Jean Christian Ndong Bibang en complicité avec les agents des Eaux et Forêts et le fameux chinois recherché François WU dans un site sous scellé par le Procureur de la République. Sont des véritables criminels de l’affaire Kévazingo.
L’ancien premier ministre, Issozet lui aussi devra répondre devant la justice pour des faits avérés dans sa participation dans ce que les gabonais appellent le « Kevazingo Gate ».
Les têtes doivent tomber et elle vont tomber. Nous y reviendrons.