Englués dans des difficultés financières notamment marquées par des retards de salaires légion accusés auprès de leur personnel, les dirigeants de Satram se sont curieusement essayé d’imputer à tord, ces retards de salaires à une prétendue main baisse du ministère de la justice, sur ces comptes bancaires. Un tas de mensonges cousu sur du fil blanc, puisqu’aucun interventionnisme du ministère de la justice dans la gestion financière de cette administration, n’est attesté.

Tenté en vain de diaboliser à souhait, un bon samaritain, n’est rien d’autre que verser dans la calomnie gratuite et émarger dans la mauvaise foi.  Alors que le ministère de la justice fait montre de mansuétude, en procédant à la rétrocession des fonds remboursés par Satram à l’Etat, au bénéfice des sociétés Satram et EGCA, en vue du paiement des retards de salaires accusés par leurs personnels,  cette administration publique se retrouve curieusement pris à partie par de mauvais génies tapis dans l’administration de Satram, qui l’imputent une curieuse et inexplicable immixtion dans les caisses de Satram, au détriment de la satisfaction de ses obligations salariales.

Disons que les fonds à l’origine de cette mauvaise interprétations portant atteinte à l’honorabilité du Garde de sceaux, sont issus d’un arrangement à l’amiable entre l’Etat et Satram. Accord entre les parties, qui commande à Satram de ne finalement rembourser que 2 milliards, sur les 2 milliards 8 cents millions de francs cfa dus à l’Etat, et initialement destinés à la construction de logements sociaux à Libreville et à Port Gentil, qui ne sont au final, jamais sortis de terre. Après justement remboursement de ladite somme, via un compte séquestre ouvert à la Caisse de Dépôt et de Consignation, CDC, les dirigeants de Satram, visiblement au rouge, se seraient rependus auprès de leurs employés, d’une opération de main basse du ministère de la justice, qui justifierait leur incapacité notoire à payer les salaires.

Et comme la vérité n’a pas de tombe, les agents de Satram, après recoupement des informations, se sont  rendu compte de la supercherie, mieux, de la mansuétude du ministère de la justice à leur profit, qui a failli être tournée en dérision.

Satram, débitrice de l’Etat gabonais, à simplement épongé une dette, sans autre forme de procès. C’est ici l’occasion de louer l’élan de solidarité du gouvernement à l’endroit des employés de Satram et d’EGCA, dont l’acte de rétrocession des fonds recouvrés, doit permettre au paiement des arriérés de salaires.

Les fonds querellés, rétrocédés par l’Etat, respectivement à hauteur d’un milliard, distinctement au bénéfice de Satram et d’EGCA, ont été à la base alloués à la société EGCA, avant d’être logés dans les comptes de Satram. D’où la pression mise sur Satram, aux fins de remboursement, qui a été sanctionnée par un procès verbal de remise de sommes, qui clôt cette affaire.

Notons qu’en raison de sa gestion épicière, les anciens dirigeants de Satram sont sous le coup de poursuites judicaires, à l’initiative conjointe des employés et de son syndic judicaire.