Décidément l’Afrique francophone restera à la remorque du reste du monde. Le Gabon comptoir colonial de longues dates. Toutes les sociétés françaises installées au Gabon n’ont de comptes à rendre aux gabonais. Derniers faits vécus C’est la collision de deux trains près de Ntoum avec à la clé plusieurs blessés graves. Le directeur général de la Setrag qui gère le trafic ferroviaire s’est expliqué sans convaincre personne.
La Setrag est la société qui gère le Transgabonais. Poir histoire, le est le chemin de fer du Gabon, dont le premier tronçon fut mis en service en 1978, composé d’une unique ligne de 669 km reliant Owendo, port minéralier situé dans la banlieue de la capitale Libreville, à Franceville, située sur le fleuve Ogooué.
Exploité à l’origine par u-e entreprise d’Etat l’OCTRA (Office du chemin de fer transgabonais), Le Gabon incapable de gérer cette entreprise l’a privatisée en 1999. La société d’exploitation est depuis 2003 la Setrag (groupe ERAMET).
L’ Patrick CLAES, directeur général de SETRAG est revenu sur les circonstances de l’accident.
Selon le directeur général de la Setrag, un train commercial a quitté la gare d’Owendo à 4 heures du matin à destination de Ntoum. Pendant ce temps, un convoi composé de trois draisiennes à peine sorties des ateliers de réparation d’Owendo. Le convoi s’est engagé dans le canton situé entre Owendo et Ntoum.
Et pourtant le convoi aurait pu circuler selon des conditions très strictes prévues par le code de sécurité qui reglemente la circulation ferroviaire.
Poir lui, la faute est du pilote de la draisienne, qui aurait observer une marche à vu, c’est à dire adapter une vitesse lui permettant de voir à tout moment et s’arrêter devant un obstacle, car le code précise qu’il ne peut pas excéder les 30 km /h .
Ce convoi a quitté la gare d’Owendo à la suite du premier convoi et malheureusement l’aurait rattrapée et rentré dedans. La première des trois draisiennes s’est enfoncée dans le dernier wagon du train commercial aux alentours du PK 16 à la hauteur de Nkok.
SETRAG a pris des mesures pour éviter ce genre d’incident, renforcer et autoriser les draisiennes à prendre la voie que pour autant qu’on ne soit assuré qu’il y est des travaux de voie a effectuer dans le canton concerné justifiant automatiquement ce gain de temps, puisse qu’en fait l’objectif dans cette disposition, est de gagner du temps, un temps plus où moins important.
Puisqu’il ne faut pas attendre que le train arrive à la gare concernée avant d’expédier la draisienne.
Celle-ci transportait 4 personnes, le conducteur et 3 agents. Après l’accident ils ont été conduit à l’hôpital militaire où ils ont reçu les premiers soins. Le conducteur a été victime d’une fracture au talon, les deux autres souffrent des légères contusions.
Après le drame, la Setrag se précipite à annoncé le renforcement des capacités opérationnelles du personnel. Une formation qui va s’ étendre aux régulateurs du centre de contrôle du trafic, et aux conducteurs de trains.
Si nous étions dans leur pays la France ce monsieur aurait dû démissionner.