Ce samedi 14 juillet 2018, le quartier Cap Caravane a constitué le point d’étape de notre tournée dans Akanda. A cette occasion, j’ai voulu entendre nos compatriotes sur notre pays et aussi leurs préoccupations de tous les jours, dans leur quartier.
Comme dans bien des quartiers des villes du Gabon, l’insécurité, le manque d’écoles et de structures médicales ont été au centre des préoccupations exprimées par nos concitoyens de Cap Caravane.
« Notre pays se porte mal, car notre pays est dirigé par des personnes qui sont en incapacité de le faire. Dirigé par des personnes que le peuple n’a pas choisies, et qui sont au service de leurs propres intérêts au détriment du pays. » Convaincu et déterminé, j’ai de nouveau rappelé que la voix des urnes est celle que nous, militant de l’Union Nationale et de la Coalition avons choisie. Dans le cadre des prochaines élections législatives, il est plus que primordial pour nous d’élire nos députés.
« Dans notre constitution, c’est le peuple qui est le Souverain. Le député n’est autre que le porte-voix du peuple Souverain. Le député, comme tout élu, doit donc à ce Peuple des comptes. »
« Le rôle du député n’est pas de construire les routes ou des écoles avec ses propres deniers. » Le rôle du député est de voter les lois et notamment le budget. C’est l’action première pour améliorer le bien-être du peuple et créer les conditions du développement du pays. Au-delà, il contrôle l’action du Gouvernement.
Pour avoir pris sur leur temps, pour assister à cette rencontre, je ne peux qu’adresser mes remerciements à l’endroit de mes compatriotes du quartier Cap Caravane.