Passé au crible par deux experts gabonais à la demande d’olam, l’étude menée Par Marc Ona et Mays Mouissi, sur l’impact socio-économique de cete entreprise, a été satisfaisant dans l’ensemble, du point de vue de son engagement en faveur des populations et de son apport dans le PIB national. Même si des améliorations ont été recommandées, en vue l’améliorer son impact sur les populations.
L’enquête libre et indépendante, menée par Pays Mouissi analyste économique et Marc Ona Essangui, a étérestituée en présence du premier ministre, Emmanuel Issozet Ngondet , quelques du gouvernement et un parterres d’invités issus du monde la finance
Le rapport à mis en lumière, les forces et les faiblesses de la poltique socio-économique depuis l’implantation d’olam au Gabon.
Entre 2010 et 2016, la contribution en valeur du secteur agricole dans la formation du PIB s’est accrue de 30%, celle de l’industrie du bois s’est accrue de 193%, celle de l’agro-industrie de 40% et celle des transports de 34%. Sur le plan national, en 2016 Olam a contribué à hauteur de 295 milliards FCFA dans la formation du PIB nominal du Gabon. La valeur ajoutée créée par Olam pour l’économie gabonaise représente 3,6% du PIB nominal (8 311 milliards FCFA) et 5% du PIB nominal hors pétrole brut et services pétroliers (5 895 milliards FCFA). Sur le plan macro-sectoriel, en 2016 Olam était à l’origine de 50% de la valeur ajoutée créée par le secteur agricole, 40% de la valeur ajoutée créée par l’industrie du bois, 30% de la valeur ajoutée créée par l’industrie agroalimentaire et 5% de la valeur ajoutée créée dans le domaine des transports.
Les résultats macroéconomiques à ce stade sont encourageants :
– Le PIB agricole est passé de 3,6% à 5% entre 2010 et 2017 ;
– Le PIB de la filière bois est passé de 2,8% à 3,7% entre 2010 et 2017 ;
– Le PIB du secteur minier est passé de 3,7 à 6% entre 2010 et 2017.
Sur le plan social, le groupe singapourien Olam a créé 17 000 emplois dont 3000 dans la zone économique de Nkok entre 2010 et 2017, le taux de chômage au Gabon a reculé de 1,9% selon l’OIT. 24,21% de cette baisse est directement imputable aux recrutements effectués par Olam et ses filiales, soit un impact à la baisse sur le taux de chômage de 0,46%.
Le groupe Olam a créé 17 000 emplois dont 3000 dans la zone économique de Nkok, au Gabon entre 2010 et 2017
Au cours de cette période, près de 24% des emplois formels nets créés au Gabon l’ont été par Olam et ses filiales. Au sein du secteur privé formel, 42% des emplois nets créés l’ont été par Olam. De 1 100 salariés en 2011, ce conglomérat dénombrait 17 480 salariés fin 2017, se positionnant comme le premier employeur privé du Gabon. Olam a également modifié la répartition sectorielle de l’emploi. Fin 2017, le secteur agricole employait 16 704 personnes soit 17,8% des emplois privés formels du pays contre 0,2% en 2010. L’activité d’Olam Palm Gabon permet au secteur agricole d’être le principal employeur du pays après l’administration publique.
À la fin 2017, Olam et ses filiales pris ensemble comptaient en leur sein 8,7% des salariés formels du Gabon et 18,6% des salariés du secteur privé formel. Plus de 80% des emplois créés sont des emplois ouvriers nécessitant un faible niveau de qualification.