Libreville, le 21 mars 2018 (Gabon Infos)-La décision du Gabon de séparer de Voélia émane de la volonté des autorités gabonaises d’assainir ce secteur resté aux mains du groupe français pendant plus de 20 ans. Qui lui reproche notamment la dégradation du service public aux usagers.
C’est qui est d’ailleurs un fait probant, vu que plusieurs quartiers de la capitale gabonaise manquent d’eau, et les coupures d’électricité sont légions, à Libreville et dans l’arrière pays, mais aussi, Véolia est accusé par le Gabon d’avoir pollué l’environnement.
La saisie de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) par le gouvernement continue de tourmenter les uns et les autres sur les réelles motivations cette décision.
Ainsi lors de la prise de service des nouveaux dirigeants, une question avait été soulevée, sur la possible reprise par Olam des actifs de la SEEG. Chose balayée par les autorités gabonaises.
Certains ont évoqué, un différent qui opposerait la SEEG au gouvernement, dont à Olam serait l’instigateur, là encore le gouvernement a rejeté cette information qualifiée d’intox.
Dans une récente sortie devant la presse, Patrick Eyogo Edzang, ministre de l’Energie et de l’Eau, a indiqué que : « Nous n’aurons plus de contrat de concession monopolistique où on aura un opérateur qui va tout faire, ça ce n’est pas possible, et c’e n’est plus dans les schémas et les standards internationaux en la matière », a indiqué M. Eyogo Edzang.
Il a par écarté la rumeur soutenant la prétendue reprise de la SEEG par le groupe russe RusHydro.
Le ministre de l’énergie a indiqué que : « la concurrence sera désormais démise dans le secteur de l’eau et de l’énergie pour garantir les prestations de qualité République gabonaise ». Et, que la SEEG restera pendant une année sous la gestion de l’Etat, histoire de mieux murir la réflexion sur un meilleur modèle ou stratégie, garantissant d’une part la souveraineté du pays et d’autre part, faire jouer la concurrence.