Libreville, les 13 Février 2018 (Gabon-Infos.ga)- Des consommateurs de l’eau et de l’électricité, ont manifesté mardi leur colère face aux manquements de la société d’électricité et d’eau du Gabon (SEEG), filiale de Veolia, devant son siège.
Venus de plusieurs quartiers de la capitale gabonaise, une centaine de consommateurs et clients de la SEEG ont dit leur ras le bol face à ce qu’ils qualifient de manquements de la part de la société chargée de la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon.
Munis de banderoles où l’on pouvait lire « Depuis plus de 20 ans, les gabonais subissent : Des coupures inexplicables ; une qualité de services médiocre ; inflation du prix d’électricité et d’eau »
Ou encore « Veolia dégage, trop c’est trop »
« Ca fait 4 ans que nous n’avons de l’eau à Akebé, nous sommes obligés de consommer pour nos ménage de l’eau de pluie comme si nous étions au village », a indiqué Chrislain.
Ibrahim Sindjé Mboulou, président de l’organisation gabonaise de consommateurs (OGC), organisateur de la manifestation, a indiqué que la SEEG devra passer la main à une autre entreprise concurrente.
« La SEEG peine à satisfaire les besoins des populations, elle a montré ses limites. Nous demandons au pouvoir de revoir la concession passée avec la SEEG », a demandé le président de l’OGC.
La direction générale de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), a réagi en apportant des éclaircissements sur les manquements en eau potable.
« Nous entendons le mécontentement des habitants de Libreville sur la problématique du manque de distribution d’eau potable dans certains quartiers (…) n Nous faisons tourner les capacités de production au maximum avec 227.000 m3 jour mais la demande est plus importante. La croissance de la demande est de 6% par an, ce qui est colossal et ce qui continue », a indiqué M Boo, directeur général de la SEEG.
Le directeur général de la SEEG, a dévoilé le manque de capacité de production.
« Il faut construire absolument une nouvelle usine c’est ce que la SEEG ne cesse de plaider depuis longtemps, c’est une priorité nationale ! ».