A Libreville, il devient dangereux de circuler d’un point A à un point B à la nuit tombée. Circuler la nuit dans la capitale gabonaise, c’est prendre le risque de faire des mauvaises rencontres. Ici et là, les braqueurs dictent la loi de la rue.
Les forces de l’ordre et de sécurité semblent avoir démissionnés des missions protection du citoyen, mettant ainsi l’accent sur la traque des opposants au pouvoir d’Ali Bongo. Laissant ainsi la rue à d’autres agents de la terreur. Ces derniers écument les rues de la capitale, créant en conséquence le chaos.
Il n’est pas rare, d’assister, à des scènes de braquages dès 18 heures aux alentours des carrefours. L’on enregistre, des vols à la tire, braquages à l’arme blanche, viols et mêmes assassinats tous les jours. Ces voyous de bas étage, ne craignent pas de se faire arrêter par la police, puisqu’elle est n’est pas visible voire inexistante à certain endroits à haut risque.
Au Pk7, zone ancienne Gaboprix, l’échangeur de Nzeng, à Sotega, à Nkembo, dans les Akébé, au carrefour GP et biens d’autres quartiers sont les terrains de prédilection de ces vermines, qui n’hésitent pas de prendre pour cibles, les passant et les occupants des véhicules qui commettent l’outrecuidance de passer par ces quartiers sans avoir monté au préalable leurs vitres. Sacs, téléphones et autres objets de valeurs sont très souvent emportés.
Le manque d’éclairage de la zone dite des PK sur la Nationale, facilite les opérations nocturnes de ces canailles.
La question qui taraude les esprits, est celle de savoir : que fait la donc police, garant de notre sécurité ?
Réponse, Rien ! Nenni !!!
En l’absence des forces de l’ordre, les populations se sentant en danger permanent, commencent à se constituer en groupes d’autodéfenses. L’émergence de ces groupes aura certainement des conséquences incalculables. Avec son corolaire de justice publique et autres dérapages, si les autorités ne prennent pas le taureau par les cornes.
La police et la gendarmerie, gagneraient à concentrer toute leur énergie à protéger le citoyen, qu’à la traque des opposants.
Vivement que les autorités en charge de la défense et du de la sécurité, prennent leurs responsabilités, pour ramener la quiétude dans la capitale.